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Réduire les déperditions thermiques de votre logement

Article mis à jour le 23 octobre 2024

Hausse de la facture d’énergie en hiver, sensation de froid permanent dans certaines pièces, performance médiocre du système de chauffage… Si vous faites face à ces cas, c’est que votre logement souffre de déperdition thermique. Ce phénomène s’explique surtout par une mauvaise isolation de votre logement. Quelles sont alors les solutions pour réduire ces pertes de chaleur ? Retrouvez dans ce guide toutes les réponses.

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Nos experts vous accompagnent !

L'essentiel sur la réduction des déperditions thermiques

  • La déperdition thermique indique une isolation inadéquate du logement.
  • L'audit énergétique est recommandé pour identifier les travaux à prioriser.
  • Les principales pertes: toit (30%), murs (25%), fuites et ouvertures (25% et 15%).
  • Des aides existent pour financer les travaux d'isolation.
  • Les professionnels RGE sont requis pour bénéficier des aides financières.

Qu'est-ce qu'une déperdition thermique ?

La déperdition thermique ou déperdition de chaleur fait référence à l’incapacité d’un bâtiment à maintenir la chaleur en son intérieur. Dans la majorité des cas, cela se produit en raison d’une mauvaise isolation ou bien encore d’un renouvellement de l’air insuffisant.

En d’autres termes, la construction présente des failles qui laissent s’échapper la chaleur, ce qui explique en majeure partie l’inconfort ressenti par les résidents.

Le système de chauffage risque également de fonctionner à plein régime pour compenser cette perte afin de maintenir la température souhaitée, entraînant ainsi une hausse importante de la consommation en énergie et donc de la facture.

Comment identifier une déperdition thermique ? 

Vous pouvez reconnaître certains signes de déperdition énergétique dans votre maison si vous repérez : 

  • une sensation de froid et de “parois froide” sur certains murs ;
  • froid permanent dans certaines zones de la maison ;
  • l’apparition de moisissures ou de champignons à certaines zones de l’habitation ;
  • des courants d’air dans vos pièces ;
  • des difficultés à chauffer vos pièces.

Pour en avoir le cœur net et vérifier que vous faites l’objet de déperdition énergétique, la meilleure solution est peut-être encore de faire réaliser un audit énergétique de votre maison. Cet audit énergétique est la première étape d’un projet de rénovation énergétique. Il identifie les besoins en rénovation de votre habitation, et définit des scénarios de travaux du sol au plafond afin de limiter ces pertes de chaleur : 

  • isolation du sol, des parois murales ou du toit… En bref, isoler pour ne pas perdre en efficacité de chauffage et améliorer votre confort ;
  • rénovation du système de ventilation avec la mise en place d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) ;
  • remplacement du système de chauffage à puissance adaptée, pour un meilleur confort et réduction de la consommation (bien que le chauffage lui-même n’est pas à l’origine de la moindre déperdition énergétique).

Si le diagnostic de performance énergétique de votre habitation ou son audit l’identifie comme passoire énergétique, alors vous devrez mettre en œuvre un projet de rénovation d’ampleur. L’audit est d’ailleurs une étape obligatoire pour bénéficier de MaPrimeRénov’ Parcours accompagné pour les logements qui nécessitent ce type de rénovation.

Les causes principales de la déperdition thermique

La principale cause d’une déperdition de chaleur est liée à une mauvaise isolation. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) a mené une étude à ce sujet afin d'identifier les zones susceptibles de causer de fortes pertes thermiques.

Le toit : jusqu’à 30% de déperdition de chaleur

Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les portes ou les fenêtres qui sont la principale cause des déperditions de chaleur, mais la toiture. Cela s’explique par le fait que la chaleur, qui est plus légère, aura tendance à prendre de l'altitude.

Les murs : jusqu’à 25% de déperdition de chaleur

Une mauvaise isolation des murs entraîne l’apparition des ponts thermiques. Difficiles à identifier à l'œil nu, ces zones figurent cependant parmi les éléments qui provoquent de fortes déperditions de chaleur.

Les zones de fuites : jusqu’à 25% de déperdition thermique

Tout ce qui est susceptible de permettre l’infiltration d’air au sein du logement peut également entraîner des déperditions thermiques. C’est, par exemple, le cas des fissures, une hotte dans la cuisine, les canalisations, les conduits destinés aux ventilations ou bien encore le conduit d’une cheminée.

Les portes et fenêtres : jusqu’à 15% de déperdition de chaleur

La qualité de la menuiserie, l’épaisseur du vitrage ou bien encore l'absence de volets entraînent des pertes de chaleur importantes au niveau des ouvertures d’un logement.

Le plancher : jusqu’à 10% de déperdition thermique

Si le plancher n’est pas bien isolé, celui-ci peut aussi présenter des ponts thermiques. Son impact est cependant moins important que pour les murs, car la chaleur (les calories) est le plus souvent emmagasinée en hauteur.

Quelles sont les conséquences de la déperdition thermique de son logement ? 

Les déperditions au sein d’une maison, qu’elles soient au niveau du sol, du toit ou des murs, viennent alourdir vos factures. Et ce, que votre chauffage soit au gaz ou aux énergies renouvelables par exemple, et quelle que soit la puissance concernée : mal isolé, le bâtiment peut même vous pousser à vous équiper d’un appareil dont la puissance serait inadaptée avec une bonne enveloppe thermique. 

Même le meilleur chauffage du marché est sujet aux mêmes problèmes qu’une chaudière gaz ancienne au sein de logements mal isolés ! 

En effet, dans ces logements, elles empêchent la chaleur du système de chauffage de rester à l’intérieur de la maison, puisqu’elle s’échappe par les parois. De fait, l’occupant est obligé de chauffer plus intensément pour maintenir un bon niveau de confort thermique et éviter d’avoir froid. Ce qui vient augmenter les factures.

En été, le problème de confort se pose également dans une habitation mal isolée car la chaleur de l’extérieur pénètre à l’intérieur de la maison. Cela peut aussi impacter la consommation et le montant des factures puisque les occupants sont alors plus enclins à activer leur système de climatisation.

Limiter les déperditions au sol, aux murs, aux parois vitrées et au toit offre donc la possibilité de moins consommer de gaz ou d’électricité, quelle que soit la puissance de l’appareil.

Comment calculer la déperdition thermique de son logement ? 

Avant d’entamer des travaux de rénovation, il est fortement recommandé de passer par le calcul des déperditions thermiques.

Cette étape permet en effet d’estimer la quantité de pertes de chaleur du logement. Le résultat obtenu servira alors à établir la liste des travaux qui doivent être réalisés en priorité.

Cela permet également de déterminer les besoins en chauffage du bâtiment.

Calculez vous-même rapidement la perte de chaleur de votre logement

Pour obtenir une valeur approximative de la déperdition de votre logement, vous pouvez vous servir de la formule suivante :

déperdition (en Watt W) = G x V x (Ta Te)

“G” représente le coefficient de déperditions, “V” le volume à chauffer (en m3), “Ta” pour la température ambiante et “Te” pour la température extérieure.

Le tableau ci-dessous vous aidera à déterminer le coefficient G (approximative) du logement concerné.

Qualité d'isolation/strong>Toiture/strong>Mûrs/strong>Ouvertures/strong>Plancher/strong>G
Excellent30 cm d'isolant20 cm d'isolantDouble vitrage (argon)10 cm d'isolant1
Bon (RT 2005)20 cm d'isolant10 cm d'isolantDouble vitrage5 cm d'isolant1,5
Moyen10 cm d'isolant5 cm d'isolantDouble vitrage (ancien)2 cm d'isolant2
MauvaisaucunaucunSimple vitrageaucun3

Calcul plus fiable de la déperdition thermique de votre logement par un professionnel

Pour obtenir des résultats avec un niveau de fiabilité élevé, il faut confier cette tâche à des professionnels RGE. Un diagnostic sera, en effet, nécessaire afin d’obtenir des données précises sur le niveau d’isolation du bâtiment. Il faut également déterminer la performance thermique des menuiseries. Les relevés seront ensuite inscrits dans un tableur ou un logiciel spécifique afin de procéder à un calcul détaillé.

Les travaux à faire pour éviter la déperdition thermique 

En se basant sur les causes mentionnées plus haut, il est possible d'établir une liste des travaux à réaliser pour limiter les déperditions thermiques.

Les travaux à faire au niveau de la toiture

Les travaux à faire au niveau de la toiture concernent principalement l’isolation du grenier et des combles.

Pour les combles, il faut prévoir deux cas de figure : 

  • pour les combles perdus : le plus simple est d’isoler le plancher ;
  • pour les combles habitables ou combles aménagés : l’isolation doit se faire au niveau des versants de toiture. Vous avez le choix entre une approche par l’intérieur (qui risque de réduire l’espace habitable) et une approche par l’extérieur (nécessite des travaux plus importants).

Afin d’obtenir les meilleurs résultats, les experts recommandent les isolants suivants : 

Les travaux à faire au niveau des murs

Tout comme pour les combles habitables, l’isolation des murs peut se faire de deux manières :

  • isolation par l’intérieur (ITI) ;
  • isolation par l’extérieur (ITE).

Pour l’isolation par l’intérieur

  • vous conservez l’aspect extérieur du logement, mais l’espace habitable sera plus ou moins réduit ;
  • selon la configuration de votre intérieur, cette approche risque de poser problème au niveau de certains éléments, comme l’accès aux canalisations ou aux prises électriques, des difficultés à ouvrir les fenêtres ou des changements au niveau de l'acoustique de la salle.

Bon à savoir

Notez également qu'une isolation par l'intérieur ne permet pas de traiter tous les ponts thermiques.

Pour l’isolation par l’extérieur

  • cette approche est beaucoup plus efficace, mais vous devez vous attendre à des travaux plus contraignants. Cela implique un changement assez important de l’aspect extérieur de votre logement ;
  • dans la majorité des cas, l’opération consiste à placer des panneaux isolants rigides sur le mur existant ou via une structure en bois ou en métal placée dessus.

Les mesures à prendre pour les zones de fuites

Après avoir identifié les zones susceptibles de permettre l’infiltration d’air dans vos pièces, il vous suffit d’utiliser des solutions de calfeutrage (silicone, polyuréthane, latex acrylique, etc) pour colmater la surface concernée.

Les travaux à faire au niveau des portes et fenêtres

Pour les fenêtres, la première chose à faire est de remplacer les modèles simple vitrage par des modèles double vitrage. Si c’est déjà le cas, il faut alors se focaliser sur la qualité d’isolation. Plusieurs techniques sont possibles selon les éléments à rénover : 

  • la dépose partielle : changement des fenêtres tout en conservant les dormants existants ;
  • la dépose totale : remplacement total de la fenêtre par une nouvelle ;
  • l’installation d’une double-fenêtre : le fait d’ajouter une deuxième fenêtre à la fenêtre existante.

Pour les portes, votre attention doit surtout se porter sur la qualité d’isolation, surtout sur les bas de portes. La pose doit être parfaite afin d’éviter la création de ponts thermiques.

Les travaux à faire au niveau du plancher

Pour le plancher, l’opération consiste à rajouter une couche d’isolant par le haut ou par le bas ou encore entre les solives, selon sa conception et la configuration du logement. 

Si l’isolation se fait par le haut, il faut se tourner vers un isolant rigide qui prendra facilement place sur une surface plane.

Pour les autres approches, il est recommandé d’opter pour un isolant souple afin de s’assurer de bien couvrir les surfaces irrégulières.

Les aides pour financer vos travaux de déperdition thermique

Entreprendre de tels travaux nécessite des budgets assez conséquents. Dans le but d'amortir les coûts, vous pouvez prétendre aux aides financières ci-dessous : 

  • la prime énergie (CEE) : elle est versée par les fournisseurs d’énergie et leurs partenaires dans le cadre du dispositif Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ;
  • MaPrimeRénov' : cette aide est attribuée sans condition de ressource par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) aux propriétaires occupants ou bailleurs. Son montant peut varier de 15 à 75 euros par m2 selon l’opération concernée et votre revenu fiscal de référence, ou de 40 à 100 euros par équipement dans le cas des parois vitrées ;
  • la TVA à taux réduit 5,5% : pour vos travaux d’isolation, vous pouvez profiter d’un taux de TVA avantageux à 5,5% ;
  • l'éco-prêt à taux zéro ou Eco-PTZ : il s’agit d’un prêt dépourvu d’intérêts destiné aux foyers réalisant de travaux de rénovation énergétique.

Ces aides sont accordées sous certaines conditions, comme le fait de confier vos travaux à un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement).

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