Pourquoi choisir la laine de verre pour isoler sa maison ?

La laine de verre, à l’image de la laine de roche, est l’un des isolants thermiques les plus répandus du marché. Offrant un excellent rapport qualité prix, elle vous permet aussi de bénéficier d’un bon niveau de performance thermique et retient bien la chaleur à l’intérieur de votre logement en hiver. La laine de verre peut être utilisée pour de nombreuses opérations d’isolation des murs, des combles ou de la toiture.

Avantages de la laine de verre

Les avantages de la laine de verre comme matériau isolant thermique sont les suivants : 

• une bonne conductivité thermique λ (lambda), comprise généralement entre 0,030 et 0,046 W/m.K (watt par mètre-kelvin), signe qu’elle conduit peu la chaleur. Le rôle d’un matériau isolant étant d’éviter les pertes de chaleur au sein du logement, il est essentiel qu’il conduise très peu la chaleur vers l’extérieur ;
• un bon niveau d’isolation acoustique, qui si elle n’est pas la raison première de travaux d’isolation thermique, se présente néanmoins comme un plus appréciable pour éviter de générer des nuisances sonores auprès du voisinage, ou à l’inverse, d’entendre trop de bruit en provenance de l’extérieur ;
• une bonne résistance au feu, nécessaire pour limiter les risques de sinistres liés aux incendies et aux départs de feu ;
• une durée de vie supérieure à 50 ans, ce qui vous permet de faire vos travaux d’isolation thermique dans une optique de long terme. Vous n’aurez pas à refaire des travaux d’ici peu ;
• un excellent rapport qualité-prix grâce à un coût peu élevé, qui permet à tous les budget d’y accéder ;
• comme la plupart des isolants thermiques, son utilisation selon les règles de l’art vous rend éligible à la TVA à 5,5% et à d’autres aides à la rénovation énergétique comme la prime énergie ou MaPrimeRénov’ ;
• il est très facile de poser de la laine de verre durant vos travaux d’isolation, ce qui simplifie la tâche de votre professionnel ;
• une capacité à être utilisée pour la plupart des travaux d’isolation visant à améliorer l’enveloppe thermique de votre bâtiment :
  • l’isolation des combles perdus ;
  • l’isolation des combles aménagés via l’isolation par l’intérieur (isolation sous rampants de toiture) ;
  • l’isolation des combles aménagés via l’isolation par l’extérieur (sarking, rehaussement de toiture) ;
  • l’isolation des murs par l’intérieur ;
  • l’isolation des murs par l’extérieur.

Inconvénients de la laine de verre

À l’inverse, outre ses performances énergétiques et comme tous les isolants thermiques, cette laine minérale présente aussi certaines limites : 

• un confort thermique moindre en été, puisque la laine de verre peine à maintenir des températures agréables à l’intérieur sans climatisation et a tendance à laisser s’infiltrer la chaleur en provenance de l’extérieur ;
• il ne s’agit pas d’un isolant biosourcé comme la laine de bois ou la ouate de cellulose, mais bien d’un isolant minéral, qui de plus peut s’avérer irritant pour les voies respiratoires chez certaines personnes (un élément important au moment de la pose, puisque les équipements de protection sont d’autant plus nécessaires). Cela peut peser dans la balance si vous êtes à la recherche d’un matériau d’isolation écologique ;
• on l’utilise rarement pour l’isolation des planchers bas, ce qui limite son usage pour cette opération d’isolation thermique ;
• les laines minérales étant susceptibles de se tasser, il importe que votre professionnel sélectionne une laine minérale adaptée à la zone que vous souhaitez isoler (ne pas prendre un matériau destiné à l’isolation des murs pour l’isolation des combles, par exemple !).

Aux yeux d’un certain nombre de professionnels, ces inconvénients sont compensés par les nombreux avantages de la laine de verre cités plus haut.

Quel est le prix au m² de la laine de verre ?

Le prix de la laine de verre moyen est de 25 euros par m², avec une fourchette basse à 15 euros et une fourchette haute à 50 euros. Ce montant peut varier en fonction de la forme prise par le matériau isolant utilisé. Par exemple : 

• des panneaux en laine de verre peuvent coûter en moyenne entre 25 et 50 euros par m² ;
• des rouleaux en laine de verre peuvent coûter en moyenne entre 10 et 50 euros par m² ;
• de la laine de verre en vrac peut coûter en moyenne entre 15 et 35 euros par m².

Mais cette laine minérale peut aussi prendre d’autres formes, comme des nappes ou des coquilles (dans le cas du calorifugeage de conduites d’eau pour la régulation thermique de vos tuyaux).

À noter que le coût de la main-d'œuvre pour la pose de l’isolant vient s’ajouter au prix des matériaux. Ainsi, une opération d’isolation sous rampants avec de la laine de verre peut coûter jusqu’à 80 euros par m² selon le professionnel et l’entreprise à qui vous faites appel pour prendre en charge votre chantier.

Privilégiez de la laine de verre certifiée ACERMI (association pour la certification des matériaux isolants) afin de vous assurer que les spécificités techniques de l’isolant soient en phase avec ses performances réelles.

Quelle épaisseur de laine de verre pour son isolation ?

L’épaisseur de votre isolant en laine de verre relève directement de son coefficient de résistance thermique R, qui s’exprime en m².K/W (mètre carré-kelvin par watt). On calcule la résistance thermique d’un matériau isolant selon le rapport entre son épaisseur et sa conductivité thermique, avec la formule suivante : 

R = e / λ

Comme pour les autres matériaux de construction isolants, l’épaisseur de la laine de verre est donc étroitement liée avec ses coefficients R et lambda. Elle dépend également entre autres de la zone que vous envisagez d’isoler. Par exemple : 

• entre 28 et 47 cm pour l’isolation des combles, selon qu’il s’agisse de panneaux isolants ou de flocons soufflés ;
• entre 22 et 28 cm pour l’isolation sous rampants de toiture ;
• entre 12 et 16 cm pour l’isolation des murs, selon qu’il s’agisse d’une isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur et que vous souhaitiez ou non limiter l’impact sur votre surface habitable.

Afin de bénéficier des aides à la rénovation énergétique, votre professionnel doit respecter des normes environnementales édictées par le dispositif des CEE (certificats d’économies d’énergie). Cette réglementation définit des niveaux d’épaisseur et de résistance thermique minimum.