Test et Comparatif UFC-Que Choisir sur la chaudière à gaz : que faut-il savoir ?

Les articles de l’UFC-Que Choisir sur la chaudière à gaz alertent sur la décision du gouvernement d’interdire sa commercialisation à compter de 2026. Si vous envisagez d’en acheter une nouvelle, il est donc préférable de le faire d’ici-là pour rester dans les normes et les garanties encore en vigueur. Puissance, efficacité énergétique saisonnière, prix d’achat, chaudière à condensation ou basse température… Découvrez les critères de choix à prendre en compte.

Pourquoi faire confiance à UFC-Que choisir pour sa chaudière à gaz ? 

L’UFC-Que Choisir est une association créée dans les années 1950 pour informer, accompagner et défendre les consommateurs. Elle s’est fixée pour objectif de rétablir une forme d’équilibre entre ces derniers et les marques. Le respect des droits des consommateurs, la résolution des problèmes de consommation énergétique, le soutien aux actions menées juridiquement ou encore la promotion d’études et d’essais sur le marché sont autant de missions portées par UFC-Que Choisir.

Dans ce contexte, si vous envisagez de remplacer votre chaudière gaz par un modèle plus récent, il peut s’avérer judicieux de consulter le test d’UFC-Que Choisir sur les chaudières à gaz. Il est en effet possible d’y trouver de nombreux éléments d’information permettant d’appréhender les critères de choix à considérer, ainsi que des précisions sur l’actualité du marché.

Nous avons décidé de parcourir certains articles de l’UFC-Que Choisir sur la chaudière gaz pour vous et d’en relever les éléments les plus susceptibles de vous aider à prendre une décision.

Choix de l’appareil : les critères conseillés par UFC-Que Choisir pour la chaudière à gaz

Les tests de l’UFC-Que Choisir sur les chaudières à gaz sont parfois réservés aux abonnés du site. Néanmoins, certains grands critères de sélection reviennent régulièrement en ligne. 

Le type de chaudière à gaz

On ne parlera pas ici des chaudières à gaz classiques qui sont aujourd’hui considérées comme énergivores et peu vertueuses du point de vue de l’écologie. Plusieurs modèles peuvent vous permettre de faire des économies d’énergie : 

• la chaudière basse température chauffe l’eau du système de chauffage entre 40 et 50°C. Cela permet de consommer moins et de faire des économies d’énergie par rapport aux chaudières classiques qui chauffent l’eau à 90°C ;
• la chaudière à condensation THPE (très haute performance énergétique), qui récupère la chaleur et les fumées de combustion pour faire grimper le rendement énergétique de l’appareil au-delà de 100% ;
• la chaudière hybride, qui associe une pompe à chaleur à votre chaudière gaz à condensation. En fonctionnement normal, c’est la pompe à chaleur (PAC) qui génère de la chaleur mais lorsque les températures sont trop basses, c’est la chaudière qui prend la suite.

À noter que de ces modèles, seule la chaudière gaz à condensation et la chaudière hybride sont éligibles aux aides à la rénovation énergétique.

Les besoins de votre foyer en chauffage et en eau chaude sanitaire

Les questions à se poser pour estimer vos besoins sont nombreuses. Souhaitez-vous un appareil vous permettant à la fois de générer du chauffage et de produire de l’eau chaude ? Ou à l’inverse, une chaudière dédiée au chauffage et un chauffe-eau séparé ?

L’enveloppe thermique de votre logement est-elle suffisante ou devez-vous envisager des travaux d’isolation thermique pour ne pas affecter les performances de votre chauffage ?

Êtes-vous seul, en couple, ou en famille ? Votre emplacement géographique vous offre-t-il un climat clément ou plutôt froid ? Quelle est la surface à chauffer ?

Tout cela vient affecter la puissance de la chaudière, son efficacité énergétique saisonnière (ETAS), ainsi que le volume du cumulus d’eau chaude. Un critère déterminant pour votre confort thermique, que les tests de l’UFC-Que Choisir sur les chaudières à gaz jugent essentiel.

L’emplacement de la chaudière à gaz et ses fonctionnalités

Les fabricants proposent différents modèles, certaines chaudières sont murales tandis que d’autres se posent au sol. En fonction du volume de l’appareil et de vos considérations esthétiques, vous ferez différents choix. 

Par ailleurs, il est important de vérifier les fonctionnalités offertes par l’appareil. En effet, pouvoir le programmer facilement et assurer une régulation thermique adaptée à vos besoins peut vous aider à faire encore davantage d’économies.

La question de la maintenance et de l’entretien de votre chaudière

Il est essentiel et obligatoire de réaliser l’entretien de votre chaudière pour des raisons de sécurité, de durabilité et de performance. Dépendant moins de l’appareil lui-même que du professionnel, le montant d’un contrat d’entretien de chaudière varie généralement entre 100 et 200 euros à l’année.

Le prix de votre chaudière gaz

Le prix d’une chaudière gaz est en moyenne de 3 400 euros, généralement compris entre 1 600 euros au minimum et 8 000 euros au maximum. Comptez en moyenne : 

• entre 1 500 et 4 000 euros pour une chaudière classique ;
• entre 2 000 et 5 500 euros pour une chaudière basse température ;
• entre 2 500 et 8 000 euros pour une chaudière à condensation ;
• entre 7 000 et 12 000 euros pour une chaudière hybride.

Globalement, ces appareils figurent parmi certains des plus abordables du marché en comparaison d’équipements fonctionnant aux énergies renouvelables. C’est pourquoi l’annonce par le gouvernement de la fin de la commercialisation des chaudières gaz neuves à horizon 2026 interroge certains acteurs du marché. Les commentaires d’UFC-Que Choisir sur la chaudière gaz et son interdiction font notamment état d’une certaine incompréhension.

L’UFC-Que Choisir alerte sur l’interdiction des chaudières à gaz annoncée par le gouvernement

Les articles de l’UFC-Que Choisir sur les chaudières gaz relatent en effet un certain nombre de limites quant à la fin de la commercialisation des nouvelles chaudières gaz.

Un coup au pouvoir d’achat

En parcourant les articles de l’UFC-Que Choisir sur les chaudières à gaz, on se rend compte que l’association estime que cette interdiction est une « catastrophe pour le pouvoir d’achat ». 

Ainsi, en 2021, elle publiait une étude démontrant que les chaudières gaz coûtent généralement jusqu’à trois fois moins cher qu’une PAC. Et ce, alors même que le prix des pompes à chaleur peut parfois aisément dépasser les 20 000 euros. De fait, un investissement potentiellement coûteux.

Un bilan environnemental incertain

Par ailleurs, le remplacement de ces appareils par des pompes à chaleur pose selon l’association une autre problématique liée à l’évaluation de leur impact environnemental. En effet, si l’objectif du gouvernement avec cette interdiction est de sortir des énergies fossiles, le résultat potentiel pourrait être tout l’inverse et générer encore davantage de gaz à effet de serre.

Ainsi, sur un article de l’UFC-Que Choisir sur les chaudières gaz, il est fait mention d’une étude de GRDF expliquant qu’en tenant compte du nombre d’appareil arrivant en fin de vie, leur remplacement par des PAC pourrait augmenter la pointe électrique hivernale de 10 gigawatts de plus en 2035. Cela nécessiterait d’augmenter les importations d’électricité durant l’hiver, bien souvent produites par des centrales au charbon ou des centrales thermiques.

Quid des enveloppes thermiques ?

Enfin, l’une des critiques formulées par les articles d’UFC-Que Choisir sur les chaudières gaz et leur interdiction concerne l’ordre de priorité adopté par le gouvernement en matière de travaux de rénovation énergétique. 

Pour l’association, l’isolation thermique devrait être prioritaire, devant la sortie des énergies fossiles. À titre d’exemple, l’installation de pompes à chaleur dans des logements mal isolés présente un fort risque de surconsommation, s’accompagnant d’un manque de confort thermique.
Il s’agirait donc dans un premier temps d’inciter les consommateurs à isoler leurs logements, puis de remplacer leur système de chauffage afin qu’ils puissent réellement bénéficier de gains énergétiques.