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Le poêle à bois norvégien pour un meilleur rendement énergétique !

Article mis à jour le 4 décembre 2023

Écologique, économique et performant, le poêle à bois norvégien a tout pour plaire ! Mais qu’est-ce qu’un poêle à bois norvégien et comment fonctionne-t-il ? Comment l’installer ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Combien coûte un poêle à bois norvégien ? On vous explique tout dans cet article !

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Fonctionnement du poêle à bois norvégien

Qu’est-ce qu’un poêle norvégien ?

Un poêle norvégien fait partie des différentes catégories de poêles à bois scandinaves. Il est doté d’un système de combustion sophistiqué qui permet une utilisation optimale du bois de chauffage, produisant ainsi davantage de chaleur avec moins de combustible. De plus, entre 3 et 4 heures de combustion permettent de maintenir une température intérieure agréable pendant 24 heures. 

La chaleur est diffusée par rayonnement, elle est donc homogène, douce et enveloppante. De plus, les parois ne sont pas brûlantes, il n’y a donc pas de risque de brûlures. La plupart des modèles de poêles norvégiens possèdent de grandes portes en verre, qui permettent d’admirer le feu et de créer une atmosphère chaleureuse dans la pièce.

La chaleur est diffusée par rayonnement, elle est donc homogène, douce et enveloppante. De plus, les parois ne sont pas brûlantes, il n’y a donc pas de risque de brûlures.

La plupart des modèles de poêles norvégiens possèdent de grandes portes en verre, qui permettent d’admirer le feu et de créer une atmosphère chaleureuse dans la pièce.

Les poêles norvégiens sont équipés de dispositifs de contrôle de la combustion, afin de pouvoir réguler précisément la température, ainsi que la puissance de chauffage en ajustant l’apport d’air. Généralement conçus à partir de matériaux de haute qualité, comme la fonte, les poêles à bois norvégiens sont robustes et durables.

En effet la fonte est un matériau qui présente de nouveaux avantages :

  • excellente conductivité thermique ;
  • inertie importante ;
  • grande longévité ;
  • très bonne résistance à la chaleur et aux chocs thermiques ;
  • recyclable.

Bien entretenus, les poêles à bois norvégiens peuvent donc durer de nombreuses années. Le système de combustion améliorée permet un excellent rendement, ainsi qu’une combustion plus propre. En effet, ce type de poêle émet beaucoup moins de particules fines qu’un poêle à bois traditionnel, il contribue donc à préserver la qualité de l’air intérieur et l’environnement.

Généralement très esthétiques, au design épuré, les poêles à bois norvégiens s’intègrent dans tous les logements.

Comment fonctionne un poêle à bois norvégien ?

Le poêle à bois norvégien fonctionne grâce à la combustion de bois de chauffage. Il faut donc, dans un premier temps, l’alimenter en bûches de bois et allumer le feu. La combustion du bois commence alors, en produisant de la chaleur et des flammes. Il est possible d’augmenter ou de réduire la température émise en ajustant le système de ventilation. La chaleur produite est alors diffusée dans la pièce, de manière uniforme.

Pour maintenir les performances initiales du poêle à bois norvégien, il est nécessaire de retirer régulièrement les cendres et de nettoyer le foyer.

Certains modèles sont munis d’un système d’auto-nettoyage des vitres pour éviter l’accumulation de suie.

Bon à savoir :

Il est important d’utiliser du bois sec et de haute qualité pour optimiser la combustion et minimiser les émissions.

Les différents types de poêles à bois norvégiens

Traditionnellement, le poêle à bois norvégien fonctionne grâce à des bûches de bois, mais certaines marques ont élargi leur offre en proposant des poêles norvégiens à granulés, électriques ou au gaz.

Comme vu précédemment, la plupart des poêles à bois norvégiens sont constitués de fonte, mais certains appareils sont fabriqués dans d’autres matériaux, ce qui modifie leurs propriétés, tout en gardant le même type de fonctionnement :

  • la pierre ollaire, qui permet une inertie importante, mais une montée en température moins rapide ;
  • l’acier, qui offre une montée en température rapide, mais moins d’inertie ;
  • la céramique, qui présente une montée en température et une inertie moyennes.

Installation du poêle à bois norvégien

L’installation d’un poêle à bois norvégien est un procédé technique et complexe qui doit être réalisé par un professionnel, afin de garantir la conformité et la sécurité du système.

Pour installer un poêle à bois norvégien, il faut procéder par étapes :

  • définir un emplacement approprié, près d’une cheminée ou d’un conduit de fumée, et à une distance réglementaire des matériaux inflammables ;
  • s’assurer que le revêtement de sol est capable de supporter le poids du poêle et qu’il est protégé contre la chaleur, placer une plaque de verre ignifuge si nécessaire ;
  • installer un conduit de fumée s’il n’y en a pas d’existant ;
  • placer le poêle au bon endroit et le connecter au conduit, en s’assurant que les connexions sont bien scellées ;
  • effectuer les différents réglages du poêle et réaliser un test de tirage ;
  • procéder aux différents tests de sécurité et de performance.

Bon à savoir :

Le chauffagiste peut également vous expliquer les bonnes pratiques en matière d’utilisation et d’entretien du poêle à bois norvégien, afin d’optimiser les performances et la durée de vie de l’appareil.

Les avantages et inconvénients du poêle à bois norvégien

Les avantages

Les poêles à bois norvégiens présentent de nombreux avantages, qui en font aujourd’hui un choix de plus en plus populaire pour le chauffage :

  • pour fonctionner, ils utilisent une énergie renouvelable, le bois, ce qui en fait un mode de chauffage durable et respectueux de l’environnement ;
  • économiques, les poêles norvégiens utilisent pour combustible la source d’énergie la moins chère du marché ;
  • très performants, leur  conception sophistiquée permet une combustion plus complète du bois, c’est-à-dire qu’ils produisent davantage de chaleur tout en consommant moins de combustible ;
  • ils présentent un rendement élevé, d’au minimum 70 % ;
  • il existe de nombreux modèles, aux puissances variables, entre 2 et 15 kW, pour pouvoir s’adapter à toutes les tailles de logements ;
  • les poêles à bois norvégiens distribuent la chaleur de manière uniforme dans la pièce ;
  • ils sont constitués de matériaux réfractaires ou de fonte qui accumulent la chaleur, puis la diffusent lentement, créant ainsi une chaleur douce et agréable pendant de longues heures ;
  • la plupart des modèles permettent de voir les flammes, ce qui crée une ambiance chaleureuse dans la pièce ;
  • les poêles à bois norvégiens sont dotés d’un dispositif de régulation de l’air, qui permet de contrôler la combustion de manière précise ;
  • très résistants, ils sont généralement fabriqués à partir de matériaux de haute qualité, tels que la fonte ou l’acier ;
  • grâce à leur combustion optimisée, ils produisent moins d’émissions de particules fines qu’un poêle à bois standard, ils sont donc davantage respectueux de l’environnement et permettent de préserver la qualité de l’air intérieur ;
  • ils sont généralement équipés de dispositifs de sécurité pour éviter les risques d’incendie (portes à fermeture étanche, systèmes de contrôle de la combustion, etc.) ;
  • esthétiques et élégants, ils peuvent constituer un élément décoratif à part entière et conviennent à tous les types de décoration ;
  • économiques et écologiques, la plupart des poêles à bois norvégiens peuvent être éligibles aux aides de l’État pour la rénovation énergétique, sous certaines conditions.

Les inconvénients

Malgré ces nombreux avantages, les poêles à bois norvégiens présentent également quelques inconvénients :

  • comme tous les appareils de chauffage au bois, les poêles à bois norvégiens nécessitent d’être alimentés en bois (généralement des bûches de 50 cm). Il faut donc prévoir des opérations de manutention régulières, ainsi que disposer d’un espace de stockage suffisant, sec et aéré ;
  • les poêles à bois doivent être entretenus régulièrement pour préserver leurs performances initiales, augmenter leur durée de vie et assurer la sécurité du dispositif de chauffage ;
  • l’achat d’un poêle à bois norvégien représente un investissement conséquent, mais qui peut devenir rapidement rentable grâce aux économies d’énergie réalisées.

Le prix d’un poêle à bois norvégien

Le prix d’un poêle à bois norvégien se situe généralement entre 800 et 1 500 €, hors pose, mais il peut considérablement varier en fonction de plusieurs critères :

  • le modèle choisi ;
  • sa marque ;
  • les performances du poêle ;
  • son rendement énergétique ;
  • les technologies utilisées ;
  • les options du poêle ;
  • les matériaux qui le composent ;
  •  le prix de l’installation.

Prix constatés en 2023, pour l’achat et l’installation d’un poêle à bois norvégien :

Type d’équipement ou de prestationPrix moyens constatés, en €
Achat d’un poêle à bois norvégien standardEntre 700 et 1 300
Achat d’un poêle à bois norvégien en pierre ollaireEntre 1 500 et 3 000
Installation complète du poêle à bois norvégien, avec tubageEntre 700 et 1 800

Existe-t-il des aides pour l’achat d’un poêle à bois norvégien ?

Comme nous l’avons vu, le poêle à bois norvégien est un mode de chauffage performant et respectueux de l’environnement. L’achat et l’installation de ce type de poêle à bois est donc éligible à différentes aides et subventions de l’État, sous certaines conditions :

  • le poêle à bois norvégien choisi doit être un modèle performant et de qualité ;
  • le logement concerné doit être un bâtiment ancien, dans le cadre de travaux de rénovation énergétique ;
  • son installation doit être effectuée par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Aides et subventions disponibles pour l’achat et l’installation d’un poêle à bois norvégien :

  • MaPrimeRénov’, montant variable en fonction des revenus du ménage, jusqu’à 2 500 € ;
  • l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), prêt bancaire, sans frais, ni intérêt, accordé pour financer des travaux de rénovation énergétique ;
  • la TVA réduite à 5,5 % ;
  • la prime énergie des CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), montant variable en fonction des revenus et du fournisseur d’énergie choisi ;
  • différentes aides et subventions locales, accordées par les communes, les départements ou les régions pour encourager les travaux de rénovation énergétique.
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