Tout savoir sur la VMC double flux
Améliorer la qualité de l’air à l’intérieur de votre logement est essentiel pour augmenter votre bien-être. Pour cela, vous pouvez vous procurer une Ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux, un système de ventilation performant qui vous permettra également de réduire votre facture d’énergie, car il limite les déperditions de chaleur. Découvrez dans ce guide tout ce qu’il y a à savoir sur cet appareil, comme son fonctionnement, ses avantages, ou bien comment l’installer.
Laissez-vous guider par nos experts
Son fonctionnement
En plus de renouveler l’air dans votre logement, la VMC double flux permet également de réchauffer votre logement.
Pour cela, le système dispose de 2 circuits :
- le premier extrait l’air vicié dans votre logement. Cet air passe, par la suite, par un échangeur thermique, un élément à l’intérieur de la VMC. L’échangeur thermique récupère les calories dans cet air pollué et les transmet à l’air frais qui entre dans le logement ;
- le second circuit insuffle l’air neuf dans l’habitation. Cet air est filtré, puis préchauffé au niveau de l’échangeur de chaleur, avant d’être diffusé dans le logement.
Le schéma ci-contre vous donnera plus de détails sur le fonctionnement de ce système.
Ses avantages et inconvénients
Une VMC double flux est un système qui présente différents avantages. Néanmoins, elle comporte aussi quelques inconvénients.
| Avantages | Inconvénients |
|---|---|
| - permet de diffuser de l’air frais et chaud dans le logement ; - permet de faire jusqu’à 20 % d’économie sur votre facture de chauffage ; - ne nécessite pas l’installation d’entrées d’air comme c’est le cas pour les VCM simple flux. | - plus cher qu’une VMC simple flux ; - à installer idéalement pour une construction neuve, car les gaines peuvent prendre de la place dans le cas d’une rénovation ; - doit être entretenu rigoureusement. Le filtre doit, par exemple, être changé tous les 6 mois. |
Choisir sa VMC double flux
Pour choisir la VMC double flux la plus adaptée à votre habitation, vous devez considérer certains critères :
- optez pour un modèle certifié : les certifications vous assurent d’avoir un système qui dispose d’un rendement satisfaisant. Vous avez le choix entre deux certifications : NF 205 et Phi ;
- dimensionnez bien le débit de l’appareil : votre VMC double flux doit être adaptée au volume de votre maison. En effet, un surdimensionnement entraînera une surconsommation électrique de l’appareil ;
- optez pour des gaines rigides ou semi-rigides : elles auront une plus grande longévité que les gaines souples. De plus, les pertes de charge seront plus limitées.
Installer sa VMC
Pour garantir le bon fonctionnement de votre système, il est essentiel de faire appel à un professionnel pour son installation. De plus, il pourra procéder à la pose de l’appareil dans les normes.
D’ailleurs, si vous optez pour un professionnel reconnu garant de l’environnement ou RGE, vous pourrez bénéficier d’aides financières.
Lors de la pose du système, l’installateur s'assure d’adapter le débit d’air de chaque pièce.
Son prix
Pour estimer le prix de votre VMC double flux, vous devez prendre en considération certains facteurs :
- le prix de l’appareil : ce montant dépend de la marque de celui-ci ainsi que du modèle choisi ;
- le type d’installation : si vous procédez à une installation pour une construction neuve, le prix ne sera pas le même que pour une rénovation ;
- les tarifs de l’installateur : ils dépendent des difficultés d’installation, mais aussi de la surface votre logement.
Voici les prix des VMC doubles constatés sur le marché :
| Modèle | Prix TTC hors pose |
|---|---|
| VMC double flux en kit classique | 1 500 € à 5 000 € |
| VMC double flux thermodynamique | 4 000 € à 11 000 € |
Quant à l’installation, elle vous reviendra entre 54 € à 72 € TTC par heure.
Les aides à l’achat
Si vous faites l’acquisition d’une VMC double flux, vous avez la possibilité de profiter de différentes aides et subventions, notamment :
- maPrimeRénov' : cette aide attribuée par l’Agence nationale de l’habitat (habitat) peut vous être attribuée sans condition de revenus pour vos travaux de rénovation énergétique ;
- l’éco-prêt à taux zéro ou Eco-PTZ : il s’agit d’un prêt à intérêt nul dont vous pouvez bénéficier pour réaliser vos travaux ;
- la TVA à taux réduit de 5,5 % : cette TVA peut être appliquée par l’entreprise qui vous fournit l’appareil, mais aussi par le professionnel qui procède à la pose.
