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Ce qu’il faut savoir sur les panneaux solaires au sol

Article mis à jour le 25 août 2023

La production d’énergie solaire permet de faire d’importantes économies d’énergie. En effet, le soleil est librement et gratuitement accessible, le seul coût à l’origine de la production énergétique est donc celui de l’installation. Ces capteurs transforment les rayons du soleil en courant électrique servant à alimenter les équipements de votre habitation. Alors, quelles sont les spécificités, les avantages et les inconvénients des panneaux solaires au sol ? On vous explique tout ! 

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Peut-on faire poser des panneaux solaires au sol ? 

Il est parfaitement possible de faire poser des panneaux solaires au sol. Il convient toutefois de souligner que les installations photovoltaïques au sol ne sont pas concernées par la prime à l’autoconsommation ni à la revente de surplus d’électricité à EDF.  

Est-il possible d’installer des panneaux solaires au sol dans une zone protégée ? 

Vous pouvez installer des panneaux solaires au sol dans une zone protégée sous certaines conditions. Les règles d’urbanisme concernant les zones protégées tendent en effet à se durcir au fil des ans. Concrètement, les propriétaires d’habitations situées en zones protégées doivent faire appel à un architecte des bâtiments de France (ABF) afin que ce dernier fournisse son avis en amont des travaux d’installation. 

En cas de situation particulièrement contraignante, cet architecte peut proposer des solutions permettant de ne pas faire jurer l’installation photovoltaïque avec les codes architecturaux de la région : panneaux intégrés au bâti, d’une couleur particulière, etc… Dans tous les cas, sa décision se prend dans le respect du Plan Local d’Urbanisme. 

Puis-je installer des panneaux solaires dans mon jardin ? 

Vous avez la possibilité d’installer des panneaux solaires dans votre jardin, qu’ils soient d’ailleurs photovoltaïques ou thermiques. Disposer d’un jardin se présente notamment comme une alternative intéressante à la pose en toiture. C’est notamment une opportunité pour les biens immobiliers isolés tels que les maisons de campagne ou les chalets de montagne. Pour ces habitations, le raccordement est difficile voire impossible, ou très coûteux lorsqu’il est possible.  

La pose de panneaux solaires au sol sur votre terrain vous permet alors de générer une électricité gratuite et en libre accès, vous permettant de vous rapprocher d’une situation d’autoconsommation. 

Quelles autorisations pour mettre des panneaux solaires ? 

Une autorisation d’urbanisme peut s’avérer nécessaire en fonction de la hauteur de l’installation photovoltaïque par rapport au sol. Les autorisations pour mettre des panneaux solaires diffèrent selon la puissance de l’installation :  

  • Pour une puissance inférieure à 250 kW, vous devez faire une déclaration préalable de travaux, sauf si la puissance est inférieure à 3 kW, et la hauteur inférieure à 1,80m.. 
  • Pour une puissance supérieure à 250kW, vous devez faire la demande d’un permis de construire. 

Voici un tableau récapitulant les informations à prendre en compte pour savoir si vous devez ou non demander une autorisation d’urbanisme dans le cadre de vos travaux. :  

Hauteur < Inférieure à 3kW

Entre 3 et 250 kW

Supérieure à 250 kW

< 1m80

Aucune formalité

Déclaration préalable de travaux


Permis de construire


> 1m80

Déclaration préalable de travaux

Concernant les secteurs protégés, une autorisation d’urbanisme doit être demandée pour vos panneaux solaires au sol dans les cas suivants :  

  • Les sites classés ;
  • A proximité de monuments historiques ;
  • Zones prochainement intégrées dans un parc national ou figurant déjà dans un parc national ;
  • Au sein d’un site patrimonial remarquable (zones dont la réhabilitation comporte un intérêt public) ;
  • Les réserves naturelles.

Une déclaration préalable de travaux est nécessaire pour les zones protégées lorsque la puissance d’installation des panneaux solaires au sol ne dépasse pas 3 kW. Au-delà de ce seuil, il est immédiatement nécessaire de demander un permis de construire. 

Où est-il interdit d’installer un panneau photovoltaïque ? 

Il est interdit d’installer un panneau photovoltaïque au sol si l’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable sur votre projet de travaux. Si en revanche vous bénéficiez d’un avis favorable et si vous remplissez les demandes d’autorisation d’urbanisme nécessaires, alors vous pourrez démarrer le chantier de vos panneaux solaires au sol ! 

Plus largement, les limitations auxquelles vous devez prêter attention sont celles relatives aux zones protégées. Pensez donc bien à vous renseigner en mairie sur les possibilités qui s’offrent à vous avant de démarrer les travaux d’installation pour vos panneaux solaires au sol. Vous serez ainsi en mesure d’entamer les démarches administratives nécessaires. 

Existe-t-il des alternatives aux panneaux solaires au sol ? 

Le marché propose des alternatives aux panneaux solaires au sol à l’image des pergolas solaires. Ces pergolas photovoltaïques se situent à l’extérieur de la maison et leur toiture comporte des capteurs solaires photovoltaïques. Ces capteurs photovoltaïques contribuent à la production d’électricité au sein de votre logement. 

Une autre solution consiste à mettre en place un carport solaire : il s’agit tout simplement d’un abri pour votre voiture, recouvert de panneaux photovoltaïques. Même si vous n’avez pas de véhicule électrique, vous pouvez vous servir de l’énergie ainsi produite pour alimenter votre chauffage en électricité, ou bien vos appareils électroménagers et audiovisuels. 

Par ailleurs, les toits plats peuvent aussi accueillir des capteurs solaires. L’installation s’effectue de manière similaire à celle des panneaux solaires au sol. Ce choix vous permet, à l’image de ces derniers, de choisir par vous-même l’orientation et l’inclinaison de vos capteurs. 

Vous pouvez aussi opter pour la pose de panneaux solaires photovoltaïques sur le toit. L’ensoleillement y est généralement encore meilleur qu’au sol. C’est d’ailleurs la solution généralement recommandée car elle vous offre la possibilité d’à la fois bénéficier de la prime à l’autoconsommation et de vendre vos surplus d’électricité produite auprès d’EDF. 

Enfin, d’autres types d’énergies renouvelables peuvent s’avérer tout aussi efficaces dans le cadre de votre chauffage ou de votre production d’eau chaude sanitaire. C’est le cas des pompes à chaleur par exemple, ou encore des chaudières biomasse. 

Comment installer des panneaux solaires au sol 

L’installation de panneaux solaires au sol est plus aisée que sur la toiture : de ce fait, vous pouvez envisager de réaliser les travaux par vous-même ! Notez qu’il n’est même pas nécessaire d’utiliser d’outils spécifiques ou d’avoir de l’expérience en matière de bricolage. Les risques sont également moindres, puisque l’opération ne nécessite pas de monter sur le toit. Enfin, il n’est pas non plus nécessaire de s’y connaître particulièrement en électricité puisque l’ensemble peut être simplement raccordé à une prise électrique protégée par disjoncteur. 

panneaux solaires

Les différentes étapes d’installation pour vos panneaux solaires au sol 

Voici les étapes à suivre pour installer vos panneaux solaires au sol :  

  1. Choisissez un emplacement et une orientation adaptée au captage du meilleur ensoleillement possible. Évitez les zones d’ombres et ayez suffisamment d’espace sur le terrain pour y poser les supports pour les capteurs. 
  2. Fixez les panneaux solaires au sol sur ces supports. 
  3. Faites les branchements sur le coffret de protection.  
  4. Reliez les panneaux générateurs de courant à l’onduleur. L’onduleur est la pièce servant à transformer le courant continu des capteurs en courant alternatif. C’est le courant alternatif qui vient ensuite alimenter vos équipements. 

Les plus néophytes peuvent envisager d’opter pour un kit solaire au sol. Les kits solaires sont conçus pour ne prendre qu’une heure à 1h30 de temps d’installation.  

Quels supports pour vos capteurs solaires ? 

Les capteurs solaires doivent être solidement fixés sur des supports prévus à cet effet. Installés sur votre terrain, dans votre jardin, ils sont exposés au vent et aux intempéries, il en va donc de la stabilité et de la durabilité de l’ensemble. Si vous optez pour un kit solaire, vous devrez vous-même faire le choix du support, voici donc quelques exemples pour vous aider à y voir clair :  

  • Le support GSE (ground system) : une fixation métallique pouvant accueillir un parc comprenant entre deux et une douzaine de panneaux solaires au sol. Ces derniers sont fixés sur deux rails placés parallèlement l’un par rapport à l’autre. Des bacs métalliques lestés assurent la stabilité de l’ensemble. Légèrement surélevés, les capteurs sont plus faciles à entretenir. Il faut compter plus de 300 euros pour ce type de support.  
  • L’équerre à poser : la solution de l’entre-deux, qui s’installe directement sur le sol et où l’on fixe les panneaux selon une orientation « portrait » qui leur garantit une meilleure stabilité. Le lest est ajouté sur le profilé reliant les montants de l’équerre. Seul bémol, la végétation peut venir l’endommager et les câbles restent visibles. Le coût de cette solution tourne en moyenne autour de 200 euros. 
  • Les bacs en plastiques : à poser directement au niveau du sol, il importe d’y placer un lestage en pierre, en béton ou du sable pour que l’installation soit stable. Il s’agit ensuite d’y visser les barres de fixation des capteurs. Comptez une centaine d’euros pour cette solution. 
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Combien coûte une installation solaire au sol ? 

Une installation solaire au sol coûte entre 6 000 et 14 000 euros, c’est-à-dire entre 2 500 et 3 500 euros par kWc installé. On parle de kWc pour désigner les kilowatt-crête, l’unité de mesure standard pour évaluer la puissance d’un panneau solaire photovoltaïque exposé à un rayonnement maximal du soleil. Il existe généralement toujours une différence d’environ 15% entre la puissance crête affichée et la puissance réelle de l’installation ! 

Le prix global du matériel, de la main d’œuvre et des travaux dépend donc de la puissance prévue par l’ensemble. Cet investissement peut être amorti au fil du temps, à mesure que les panneaux solaires au sol génèrent de l’électricité gratuite. La durée de vie de ce type d’équipements peut aller jusqu’à 30 ans. Les économies d’énergie possibles sont donc très importantes à long terme. 

Comment fonctionne la production d’électricité par l’énergie solaire ? 

Les panneaux solaires photovoltaïques au sol convertissent les rayons du soleil en électricité. Les photons du rayonnement stimulent les semi-conducteurs du silicium. Celui-ci génère ensuite des électrons, à l’origine du courant électrique. Il s’agit d’un courant continu qui passe par un onduleur afin de se transformer en courant alternatif. C’est le courant alternatif qui est utilisé au sein du circuit électrique du logement. 

Il faut donc distinguer ce mode de fonctionnement des panneaux solaires thermiques. En effet, ces derniers ne génèrent pas de courant mais récupèrent la chaleur du soleil pour la transmettre au circuit de chauffage et/ou de production d’eau chaude sanitaire. 

Quels sont les avantages et les limites des panneaux solaires photovoltaïques au sol ? 

Les avantages des panneaux solaires au sol 

  • Vous consommez l’intégralité de l’électricité que vous produisez. 
  • Vous pouvez faire les travaux par vous-même. 
  • Vous générez de l’énergie non source de gaz à effet de serre, en total libre accès et gratuite. 
  • Vous vous rapprochez de l’autoconsommation. 
  • Vous pouvez facilement choisir où placer vos capteurs et comment les installer, ce qui vous permet de choisir une inclinaison et une orientation optimales. Une exposition plein sud est généralement recommandée. 
  • Le nettoyage et l’entretien de l’ensemble est facile car les capteurs sont directement accessibles sur votre terrain, bien qu’exposés à la végétation et à la pousse des plantes. 

Les inconvénients des installations solaires au sol 

  • Vous ne pouvez pas valoriser votre production électrique avec EDF. 
  • Vous ne pouvez pas bénéficier de la prime à l’autoconsommation. 
  • Il est nécessaire de disposer du terrain et de l’espace nécessaire dans votre jardin. 
  • Les capteurs placés au sol prennent de la place que ne peuvent plus prendre d’autres usages. C’est aussi moins d’espace dans votre jardin, et de fait un élément à ne pas négliger. Il ne vous sera peut-être plus possible d’installer des jeux d’enfants ou une terrasse, par exemple, à l’issue des travaux. 
  • En cas de vol, d’intrusion ou d’actes de vandalisme, leur emplacement les expose davantage aux dommages éventuels. 
  • Les ombres jouent un rôle dans l’efficacité de votre installation. 

A noter que l’ombrage est l’une des principales faiblesses de ce type d’installation. En effet, les ombres portées d’un jardin sont beaucoup plus prononcées au niveau du terrain que sur le toit. L’hiver est une période de l’année encore plus délicate car le soleil y est moins fort. Le choix de l’emplacement des panneaux solaires photovoltaïques est donc d’autant plus important afin d’en tirer un fonctionnement optimal. 

A propos de la valorisation de l’électricité des panneaux solaires au so

Comme mentionné plus haut, les panneaux solaires au sol ne sont pas concernés par le tarif d’achat subventionné par l’Etat. En d’autres termes, vous ne pouvez pas profiter de l’obligation d’achat (OA) d’EDF pour lui revendre vos surplus d’électricité, comme il est possible de le faire dans le cas d’une installation en toiture. Ils ne sont pas non plus éligibles à la prime à l’autoconsommation. 

Compenser l’impossibilité de vente d’électricité au tarif réglementé 

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour valoriser votre production d’électricité :  

  • Vous pouvez opter pour la revente à un fournisseur alternatif. Cette option nécessite cependant la prise en compte de frais supplémentaires (utilisation du réseau, démarches et limitations administratives). Pour que la rentabilité soit au rendez-vous, il faut généralement disposer d’un certain nombre de modules solaires. 
  • Une autre option est l’autoconsommation totale. Vos surplus sont directement injectés dans le réseau électrique, sans que vous n’ayez la possibilité de les valoriser. Vous évitez ainsi les contraintes administratives et les frais supplémentaires. La rentabilité de votre investissement s’effectue simplement au fil du temps, en réduisant le montant de vos factures énergétiques grâce à la ressource gratuite qu’est le soleil. 
  • Vous pouvez également vous tourner vers le stockage virtuel. Une batterie virtuelle comptabilise les surplus d’électricité. Ces surplus sont utilisés de nuit ou lorsque les conditions météorologiques le nécessitent. Il est possible de consommer cette électricité sans limite de temps, et lorsque le stockage virtuel est épuisé, c’est l’énergie du réseau qui est utilisée.  

On parle de batterie virtuelle car le courant est injecté sur le réseau lorsque vous ne l’utilisez pas, et vous utilisez celui du réseau lorsque vous en avez besoin. Le stockage virtuel, comme son nom l’indique, n’existe pas à proprement parler. Le surplus est immédiatement relevé et inséré sur le réseau général d’électricité. Le courant que vous consommez est celui qui vous est « rendu » par rapport à ce que vous avez injecté, lorsque le besoin s’en fait sentir. 

Cet approvisionnement n’est toutefois pas complètement gratuit puisque vous devrez payer des taxes et le coût de l’acheminement du courant. L’avantage principal de cette solution est de disposer d’une sorte de réserve presque infinie d’électricité, aucune capacité de stockage n’entrant véritablement en ligne de compte. Attention toutefois, car certains fournisseurs d’énergie incluent dans leur contrat une limite de stockage. 

Retour sur la prime à l’autoconsommation 

La prime à l’autoconsommation concerne les propriétaires qui choisissent l’autoconsommation photovoltaïque avec vente se surplus de production d’électricité solaire à EDF. Pour en bénéficier, l’installation doit se faire en toiture et la puissance de l’ensemble ne doit pas dépasser les 100 kWc. Par ailleurs, les travaux doivent être effectués par un professionnel RGE (reconnu garant de l’environnement), et le surplus doit nécessairement être vendu. Les panneaux solaires au sol ne dont donc pas concernés par cette aide financière. 

Autoconsommation totale et raccordement 

Les détenteurs de panneaux solaires au sol qui souhaitent adopter l’autoconsommation totale doivent faire une demande de raccordement auprès du gestionnaire du réseau d’électricité : Enedis. Le coût des travaux est nul, l’intervention est effectuée gratuitement par Enedis. Il est possible d’injecter gratuitement de l’électricité sur le réseau jusqu’à une puissance 3 kW. 

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